Rencontre sous une cascade

La jeune fille courait jusqu'à la cascade. Je n'étais pas alaise, mais je la suivais tout de même la voyant réduire en cendre toutes les racines de son chemin.

Certes j'avais fait tous ce que me disait Alice, mais depuis un jour elle me laissait me débrouiller seul. Moi, perdu dans un lieu inconnu j'avançais droit devant moi. Elle s'arrêta sur un rocher un instant puis me dit :

- Tu sais, ça ne sert à rien de se cacher. Seuls les faibles le font.

Je restais immobile puis je m’avançais, me mis face à elle, et Alice sembla se réveiller à se moment.*Mais que fais-tu idiote, elle est forte on feraient mieux de partir !* *Non, j'en ai marre de marcher, je vais lui demander de me conduire au pensionnat.*J'enlevais mon casque de mes oreille et dit:

« Bonjours, je suis désolée, mais ou somme nous ? Dis-je innocente. »

Je fis le même manège cas l'époque, pour charmée mes domestiques. Mais je serais bien fort mes pistolets, on ne sait jamais.Me laissant berçais par le bruit de la cascade j'attendais passivement une réponse , surement affirmative et gentille mais il me semblais que je me fourrais le doigt dans l'oeil jusqu'au coude.

« Et comment tu t'appelle ? Tu es une Akuma ,non? » Demandais-je

J'attendais toujours une réponse, énervée surtout que je n'avais aucune patience. Et j'en avais marre d'être mouiller par la cascade, un frisson me parcourra . Alice rigola et je lui ordonna de se taire .

Elle s'amusait beaucoup de se foutre de mon nez,Alice elle ,morte de rire ,me gênée pour réfléchir et sans trop faire attention je passai de son côté et vit chez elle se qui m’empêchais toute réaction et Alice elle pouvait toujours faire de mauvaise chose de mon côté.Me débattant pour revenir dans mon monde je bougeais les bras . *Arrête idiote laisse moi tranquille !**Non,je m'amuse !**NON,tu me laisse tranquille!*Vraiment ! D'accord je vais rien faire une journée rien du tout !**Pardon?*Trop tard Alice rigola et mes yeux retournèrent dan le vide,je trébuchai mais habitué je me redressai.Ne pouvant la voir,frustrais,je ne pu savoir la réaction de la jeune fille.

"Quoi!Je me repris. Je voudrais savoir ou est le pensionnat s'il vous plaît. Dit-je normale. Ne le prenez pas mal mais lire dans les pensées c'est cool mais sa fait flipper !"

La cascade me trempais le dos mais avec le temps je trouvais sa plutôt agréable et me détendis .

"Et puis je ne suis pas aussi nul que tu ne le pense , moins forte que toi mais pas nul.Dit-je avec le sourire."

- J'ai vu des monstres déchiqueter avec leurs dents leurs semblables sans aucun état d'âme et anéantir des familles entières. Les cadavres n'étaient vraiment pas jolis à voir, pour ce qu'il en restait, du moins. Veux-tu devenir un monstre ?

*Devenir un monstre!*

"Un monstre ! J'explosai d'un rire glacial. Un monstre, j’en suis déjà un n'est pas ! Tout le monde le dit ou du moins le pense. J'ai déjà été traitée de ce nom alors si je n'en suis pas un, je voudrais bien éviter de l'être! Puis mangeais ses semblabl0se ! Beurk! Quel goût peu raffiner ! Je préfère le poulet rôtie ! Certes je suis faible ! Je l'avoue de toute franchisse ! Surtout dans l'âme, je manipule et je suis manipulée, mais je lui dois tellement ! Sinon ou serais-je! Dans une tombe ou dans un hôpital psychiatrique ! Au début tout le monde l'est ! Tu ne vas pas dire que tu étais parfaite dès le début! Je ne sais pas ce qu'est ce bâtiment, je ne sais pas qui je suis ! Je ne sais pas qui elle est! Mais même si personne ne veut de moi j'en ai marre de marché de suivre de fausse ou de vrai indication de faire des cauchemars sur mon père ! D'avoir le sentiment de vouloir manger les humains, je ne l'ai jamais fait ! Je ne mange pas n'importe quoi !(et prince des flammes t'as la queue qui crame ^^) Je ne pense pas que je puisse avoir le courage de me jeter le haut d'une colline. Oui, je ne suis pas courageuse ! Tous ce que je veux c'est comprendre ! Elle ne veut pas me le dire et elle se moque de moi! Désolée mes domestiques ne m'ont jamais rien dit sur le sujet! Aurais-je fais le tour de la question ? Enfin qu'un Akuma? Dis-je gênée."

J'avais l'impression de parler dans le vide. Peut-être me serais-je trompé de côté et passais pour une idiote. Je me retournai en sentant un souffle sur mon épaule. Mince pendant mon récit j'avais changé de côté ! Et voilà je vais passer pour une folle!

Ps: Désolée pour le délire de l'âge de glace

Non ! Elle a endormi mon Hadès, ma vue encore flou s'éteint entièrement, je chutai sur le côté et me trempai jusqu'aux os.
* Parfaite ? Vraiment être parfaite avais toujours êtes mon but, à atteindre, certes depuis le début je me fessai manipulée, mais au moins je m'en rendais compte! Cette femme me tape sur les nerfs même si je l'admire ! En plus elle lit dans les pensées! C'est une atteint en vie privée!*
Je m'assis en tailleur dans l'eau me calmant et reprenant mes repères.
"Oui je suis bien Lyo Moon. Eris c'est ça ? Tu veux bien m'expliquer ce que je fais ici et ce qu'est le pensionnat ? S'il te plaît. Et me dire comment tu as fait pour contrôler ton "Adès "?"
Je ne voyais pas la réaction d’Eris ne pouvant pas imaginée sa réponse. *Le calme avant la tempête.* Mes cheveux me goûtaient dans le dos ce qui m'avais toujours fait horreur, je tremblais de froid et de frustration tout en patientant. Ne tenant plus je me levais et fit le tour du rochet et je m'installais sur un rocher plus plat et moins haut.

La jeune fille, que je savais pourtant aveugle sans son Hadès, tomba sur le côté, apparemment redevenue aveugle. Pauvre fille, littéralement dépendante de son Hadès. Elle s'assit en tailleur dans l'eau, ruminant contre moi et le monde entier, d'après ses pensées, en essayant de se remettre de son infirmité. Elle interrompit ses pensées pour me demander :

- Oui je suis bien Lyo Moon. Eris c'est ça ? Tu veux bien m'expliquer ce que je fais ici et ce qu'est le pensionnat ? S'il te plaît. Et me dire comment tu as fait pour contrôler ton "Hadès" ?

Elle tremblait. De froid ? Peut-être. Voyant que ma réponse ne venait pas, elle se levait, chancelant un peu au début sur ses jambes, avant de s’asseoir sur un rocher moins haut que le miens. Je la suivais des yeux, me demandant si, sans mes yeux, j'arriverais à marcher avec la même aisance qu'elle. Certainement que non. Je lui rendis la présence de son Hadès, et de sa vue par le même coup. Une gaffe de plus. Je n'étais pas parfaite, malgré ce que je disais.

" Personne n'est parfait ", aurait dit mon père.

Un long frisson me parcourut l'échine à ce souvenir très désagréable, celui de son sourire, de ses proverbes plus nombreux de jours en jours, de son vocabulaire soigné et de son odeur. L'odeur que je sentais jour et nuit, collée à lui comme un chiot à sa mère. Un autre souvenir me revint en mémoire. Un flash lumineux passa sur ma vision, et je tombai à genoux lorsque le trou noir du passé m'emporta...

Je regardai à travers les yeux d'une jeune fille de seize ans. Je souriais. Le soleil faisait de beaux reflets sur mes cheveux et chauffais ma peau. La table avait été sortie dehors pour ce beau jour, et la famille de la jeune fille, moi, était regroupée autour des plats, en train de déguster les mets raffinés servis dans leurs assiettes. Je regardais autour de moi, interloquée par mon retour soudain de mon passé. Je reconnu aussitôt les visages des personnes que j'avais voulue oublier.

Ma soeur, Laïla, mon frère, Tim, mes deux parents et mon oncle.

Ils se souriaient tous, visiblement heureux d'être présent. La vision changea tout à coup.

Omniscience, mot qui résonna dans mon crâne.

Le temps, comme un programme parasite, changea avec un crépitement, tantôt dégagé et lumineux, puis, une seconde après, noir et accompagné d'éclairs rougeâtres. Les visages qui m'entourèrent firent de même, un instant souriants, un instant plus tard à moitié déchiquetés et dégoulinant d'un sang vermillon, comme si un animal sauvage, un ours affamé, les avait pris pour cible. Mon coeur rata un battement et mes yeux s'écarquillèrent, tandis qu'un tremblement incontrôlable me prit. Un rire rauque, comme un grondement du tonnerre, emplit le ciel au dessus de moi pendant qu'un éclair rouge sang déchira les nuages. J'entrouvris la bouche, je ne sais pourquoi, alors qu'un sourire sinistre éclairait le visage de mon paternel, faisant couler le sang d'une plaie sous sa lèvre inférieure. Un cri horrifié m’échappa et je fermai les yeux.

Le noir m'aspira à nouveau, comme si je tombai dans un ravin sans fond, noir de néant, jusqu'à ce que je touche le dur.

Retour à la réalité.

J'agrippai mes oreilles comme une démente, recroquevillée par terre dans une position fœtale, poussant le même cri que celui qui m'avait fait quitter le flash back. Ma voix se brisa, à court de puissance, et je rouvris les yeux. Le soleil était de nouveau présent et l'eau de la cascade m'éclaboussait. Je gardais les yeux ouverts en forçant, de peur de rechuter dans un autre souvenir sanglant. Mon souffle était rapide, tout comme les battements de mon coeur. Il me sembla, pendant un instant, voir du sang couler sur le rocher devant moi, mais je chassais cette impression de déjà vu par un battement de cil.

Je me redressai après un long moment, me tenant les tempes à une main. Le boum boum sous ma tête me faisait horriblement souffrir. Je ne m'en étais pas rendue compte mais j'avais pleurée. Une larme roulait encore sur ma joue droite, et je l'essuyais avec ma manche, de toute façon trempée par la cascade et mon contact avec le sol mouillé. Mes yeux étaient blancs, vitreux, traversés sans cesse par une lueur de folie sanglante.

Mon regard ce posa sur Lyo, et pendant un moment je n'arrivai pas à voir quelle était son expression, à la déchiffrer, à sentir ses pensées. Je n'en ai rien à faire. La confusion passe un instant dans mon esprit. Je n'avais pas eu de trou noir depuis maintenant... Un an. Je dévisage Lyo et lui dis, d'une voix tremblante et rauque, cassée par mon cri presque assourdissant de tout à l'heure :

- Comment je fais ?

Sourire triste.

- Mon Hadès est mort. Son âme a été écrasée. Je t'ai dis que c'était moi qui l'avais écrasé ? Ce n'est pas la vérité. Il peut arriver à certains Akuma puissants de devenir indépendant de leur Hadès quand un évènement traumatisant vient s'imniscier dans sa vie. Honnêtement, personne ne voudrait que ce soit le cas, même en échange du retrait de l'âme de l'Hadès qui va te posséder et te faire devenir un monstre assoiffé de sang.

Je ferme les yeux, repoussant de toute mes forces les souvenirs qui affluaient dans ma tête.

- Ensuite, tu as des trous noirs, pour les plus chanceux, et les plus malchanceux deviennent fous. Un trou noir, c'est ce que je viens d'avoir.

Je me relève, rouvre les yeux et rajoute sur un ton triste :

- Je suis désolée pour avoir eu un moment d'absence.

Oui, je n'avais pas répondue à ses questions, et puis je n'avais pas envie d'en parler alors que je venais de voir ça...

Elle me sourit, un sourire sincère, réel. Je compris qu'elle avait détournée les yeux lorsque mon trou noir m'avait submergé, et je lui en étais un peu reconnaissante. Elle déclara alors, son casque à nouveau enlevé de ses oreilles :

- Tu n'as pas à t'excuser ! Chacun son truc qui cloche ! Chacun son passé! C’est comme si je m'excusais de ma gloutonnerie !

Gloutonnerie ? Je souris d'amusement, un sourire qu'elle eut elle aussi. C'est alors qu'elle lança :

- Personne n'est parfait !

Mon sourire se brisa comme une brindille et mon regard redevint froid, d'un bleu cristallin mais glaciale. Un autre flash back, un trou noir, menaça de me submerger. Je serrai les poings en faisant entrer mes ongles dans ma peau, à m'en faire saigner, et c'est ce qu'il se passa, d'ailleurs. Au bout d'un moment de souffrance pure, de lutte contre le souvenir, mes ongles percèrent la fine couche de peau et le sang, le mien, coula. Mais, en contre parti, je n'eus pas à supporter le passé. Pas à nouveau, pas aujourd'hui.

Je fermai les yeux un moment avant de les rouvrir pour lancer un regard noir à Lyo. Il faudrait peut-être que je lui dise que les proverbes sont un truc à bannir de son vocabulaire en ma présence. Mais, au lieu de l'engueuler ou de la réduire en cendre, je décidai juste de me détourner d'elle, faisant à présent face à la forêt. Au bout d'un moment, quand je fus capable de ne pas m'en prendre à la jeune fille, je lui demandai d'un ton extraordinairement neutre :

- Dis-moi, comment as-tu rencontré Alice, la première fois ? Je le sais, mais j'aimerais surtout savoir tes pensées et tes sentiments par rapport à ce moment en particulier.

Mon capteur visuel fouille l'orée de la forêt tristement. Une autre forêt dans le même genre, dans un autre pays... Un autre effort pour ne pas me rappeler. Il me faudra certainement une heure avant de pouvoir oublier, à nouveau. Je me tourne vers elle.

- Qu'est-ce que ça t'as fais de tuer ? Cette impression ?

Je plissai les yeux, et n'attendant même pas sa réponse, je continuai le questionnement, malgré la connaissance des réponses.

- Tu aimais ton père ? Fais-tu confiance à ton Hadès ? Tiens-tu à la vue ?

Un sourire quelque peu cruel déforma la fine ligne que formait mes lèvres. Sadique, c'était ce que je pouvais être. Une partie de moi, qui aimait le mal et le faisait sans état d'âme. Je ne voulais pas faire du mal à Lyo, dans le fond, mais il fallait que je vois. Chez moi, je l'appelais le test. Provocation, souffrance, tel était le but de ce questionnaire. Il fallait que je vois si Lyo, la soldate, et non pas Lyo, la jeune fille, pouvait subir un interrogatoire psychologique sans flancher. Il me fallait un aperçus de sa puissance intérieure, de ce qu'elle pouvait supporter. Je plongeais dans l'esprit de la jeune fille et en extirpais les pires cauchemars.

- Tu te souviens du bruit que ça a fait quand la balle de ton flingue à traversé la paroi crânienne de ton père ?

Je l'observais attentivement. Dernière question, pour le moment.

- Qu'est-ce que ça t'as fais lorsque ton propre géniteur t'as traité de monstre ?

Dans ma tête, la présence faible de mon Hadès s'éveilla, lentement, et j'entendis sa voix, faible. Je penchai la tête sur le côté, ne faisant plus attention, tout à coup, à Lyo. Un souffle. Rauque, comme quelqu'un qui fournissait un effort considérable. Puis une voix, grave, celle de mon Hadès, résonna dans ma tête.

Souffrance...

-Ma rencontre avec Alice ? Difficile a expliqué ! J'étais si petite à cette époque ! Enfin nous étions si petites à cette époque! Je sais que ses difficiles à croire, mais Alice et moi sommes jumelles en quelque sorte. Nous venons du même ventre du même père, mais pas de la même mère. Je suis naît de la partie humaine de ma mère quant à ma sœur elle est née du côté Hadès de ma mère, c'était un Akuma. Kyo était un humain.

Sourire triste. Je me détournais légèrement me replongeant dans mes souvenirs. Mes yeux se prirent dans le vide .

-Quand elle a accouché elle est morte. Ma sœur était différente et mon père voulait la tuée!

Ma voix se brisa

-Mais pour se protégeais elle est entrée en moi, elle m'a possédé. Mon père ne pouvait se résoudre à me tuer, je ressemblais beaucoup à ma mère, même sourire, même voix , même teint et même yeux.

Rire triste. Mon regard se refixa sur Eris et comme ma vu se troublée je ne pu savoir se quelle penser.

-Sauf que j'étais aveugle . Alors, il nous à garder toutes les deux et nous avons vécu. Mon père c'est remarié et je comprends le choc que ça lui à fais quand Alice à pris mon contrôle pour lui dire qu'elle ne voulait pas. Elle était bête et idiote.

Je me remis dans mes pensée . * Un jour d'été dans le jardin mon père et venue annoncé qu'il se remarié j'était contente mais Alice non alors elle a pris ma place est à crier: " Je ne te le pardonnerais jamais!"*


-Tu me demandes si je me souviens de la sensation que j'ai eue de tué? Et bien, c'était dégoûtant mais sa ma apaisais ! Je sais que j'était manipulais par Alice pour qu'elle se venge alors sa ma plutôt dégoûté. Je ne lui fais pas confiance! Si j'aimais mon père, je l'aimais comme un père qui vous a rejetais mais surtout je l'admirais je pense.

Ma voix se brisa en repensant au moment ou il avait parler à Alice à travers moi . *Ces un peu de la faute à Alice , un peu la faute à mon père et un peu ma faute.*

- Pour le mot monstre ! Je savais qu'il n'était pas pour moi mais pour Alice. Sinon elle n'aurait pas réagi si vite. Pour la vue, oui j'y tiens un peu , c'est comme si on vous privée de lumière! Imaginée vous sans la vue! Je parle de moi mais vous savez déjà tous n'est pas .Alors dite moi des chose sur vous, aussi petite que possible si vous voulez.

Je voulez changer de sujet parler de mon passé me fessais beaucoup de mal mais je savais qu'elle ne le ferait surement pas.

- As days go by, the nights on fire... Au fil des jours, les nuits s'enflamment... Je crois que je connais cette chanson ...
Doute immense, sourire gênée. Je la fixe en attendant une réaction mais rien ne se produit je souhaitais intérieurement que je ne l'ai pas vexé.* Houlà ça craint un peu*. Je me détends et continue de parler.
-Je sais un peu parler l'anglais, bizarre, non? Mon père voulait que je le sache. C'est comme une tradition dans la famille.
Rougissement, je refixe mes yeux dans l’eau, mes souvenirs resurgisse et je me souviens d'une phrase qui m'avais marqué, je me redresse la fixe dans les yeux d'un air déterminé. *Je vais lui demander ! Courage!**Pardon! Lui demandait quoi!*
-Alice me cache quelque chose depuis toujours. Elle me dit souvent que je suis stupide de ne pas le savoir. Quand elle m'a soigné elle m'a dit "Dire que tu ne le sais pas, dire que tu aurais pu le faire...". Cette phrase m'a marqué, je ne sais pour quelle raison. Je n'aime pas trop qu'elle me cache des choses.
Rougissement très voyant *Mais idiote que fais-tu !**Alice serais-tu paniquer ?* ironie. Je remue mes cheveux.
-Tu aurais une idée pour le lui faire cracher le morceau? Dès que je lui en parle elle change de sujet.
J'attendais une réponse impatiente, la fixent.

Je souris lorsque Lyo réfléchis et me traduis au bout d'un moment la première phrase de ma chanson.

- As days go by, the nights on fire... Au fil des jours, les nuits s'enflamment... Je crois que je connais cette chanson...

Honnêtement, j'étais soulagée. Beaucoup de personnes ignoraient l'existence de cette chanson, et beaucoup d'autres ne connaissaient ni l'anglais ni la traduction de cette phrase. C'était l'une des seules personnes, avec moi, à connaitre certainement, cette chanson. Aussi je ne réagis pas, restant quelque peu bouche bée devant sa capacité à comprendre et à parler un peu l'anglais, une langue qui ne vient pas de ce monde, ou qui date de quelques millions d'années. Lyo semble tout d'abord gênée, mais finit par se détendre et rajouter :

- Je sais un peu parler l'anglais, bizarre, non ? Mon père voulait que je le sache. C'est comme une tradition dans la famille.

Je souris à nouveau. Bien, de mieux en mieux. Mon cerveau était déjà en train d'énumérer les moments dans lesquels je pourrais me servir d'une communication anglophone à des fins personnelles ou non... Interrogatoire, transmission d'informations, et plein d'autre. Ce qui ne fit qu'accentuer mon sourire.
J'entends une conversation télépathique entre les deux habitants du corps de la jeune fille devant moi. Je fronçai les sourcils, ne comprenant absolument rien à leur échange. Et pourtant, j'étais plutôt vif d'esprit et pas trop idiote. J'attendis qu'elle me parle pour que je comprenne mieux, n'osant lui demander de peur que ce soit déplacé. Je balançai mon poids d'un pieds sur l'autre, montrant mon oscillation entre les deux attitudes à adopter, gênée ou franche. Je n'eus besoin de faire aucun des deux, Lyo commençant à parler et à s'expliquer quelque peu.

- Alice me cache quelque chose depuis toujours. Elle me dit souvent que je suis stupide de ne pas le savoir. Quand elle m'a soigné elle m'a dit "Dire que tu ne le sais pas, dire que tu aurais pu le faire...". Cette phrase m'a marqué, je ne sais pour quelle raison. Je n'aime pas trop qu'elle me cache des choses.

Je prends une mine perplexe, mes yeux devenant pâles comme si j'étais aveugle. Elle rougit, je fronce les sourcils à nouveau. Ce n'est pas que je ne capte pas ce qu'elle me demande, même avant qu'elle ne me pose la question je le sais, mais je me demande pourquoi l'Hadès cache quelques chose à sa soeur. Les binômes sont censés n'avoir aucun secret entre eux... Elle continue :

- Tu aurais une idée pour le lui faire cracher le morceau ? Dès que je lui en parle elle change de sujet.

Je scrute le visage de Lyo, ses yeux, ses cheveux, l'expression de son visage tout entier, tout en réfléchissant.

- C'est plutôt inhabituel... dis-je, pensive.

Puis je me reprends, de peur qu'elle ne me comprenne pas.

- Je veux dire, les Hadès sont censés n'avoir aucun secret envers son Akuma et inversement. Peut-être que...

Certaines pièces du puzzle s'assemblèrent et j'entraperçus ce qu'il pouvait arriver à Lyo. Puis d'autres hypothèses, toutes aussi nombreuses les unes que les autres, se bousculèrent dans ma tête. J'avais bien fais de me taire. Mes yeux prirent une teinte bleutée alors que je lui demandais :

- Elle t'as dis cette phrase quand, exactement ? Sur quel ton ? Comment était son visage ? Est-ce qu'elle y a fait allusion ensuite ?

J'avais posé toutes ces questions d'une traite. Mon visage était grave mais mes yeux limpides. J'attendis ses réponses, que je voulais rapides, précises. Je ne lui laissais même pas le choix d'y répondre ou non, je le lui ordonnais.

-Non, désolée je ne m'en souviens pas... C'est comme si on avait effacé la partie de ses souvenirs. Comme un rêve, tu t'en souviens très bien mais soudain tu ne t'en souviens plus et pille au moment ou tu veux le raconter.

Je fronçais les sourcils, perplexe. Remuant dur moi-même essayant de me souvenir coûte que coûte. Seulement pénétrais encore dans mes souvenirs me ferais beaucoup trop de mal aujourd'hui. Je remuais sur place, secouais la tête pour m'être mes idées au clair. Cherchant profondément une réponse en moi. *Alice, Alice dit moi tout...**Lyo ,Lyo je ne dirais rien!*. Exaspérais je me levais regarda Eris, mais mes yeux dans les nuages, je ne pouvais savoir comment elle réagissait. Mes yeux se levèrent vers le soleil et je le fixais un instant, je rebaissais les yeux. Mais je ne trouvais point Eris... J'étais dans la chambre d’Alice, noir et blanche. Le temps c'était arrêté et je fixais intensément son placard à jouets. La porte s’ouvrit, je criais ferma les yeux mais trop tard... Je le vis, ce bébé, mort ou vif, poupon ou réel, il était affreux, horrible! Je ne savais pourquoi mais ça vue m'insupportait. J'ouvris de nouveau les yeux, persuadais d'être de retours. Mais ce n'étais pas le cas, le bébé s'avança de moi, me toucha. Je sentie un vide en moi, un malaise, je criais me débattais, mordais, griffais mais le bébé était toujours là. Il ouvrit sa bouche et dit "Help me" en murmurant. Dès que ces paroles sortis de sa bouche je retrouvais la cascade. Je me pliais en quatre réfléchissant à ce qui venais de se passer.*Alice...**Je ne te le dirais pas! Je ne dirais pas qui c'est!* Je me retournais avec violence regarda Eris, ouvris la bouche et ne dit rien mais Alice elle dit

-Lyo rêve d'un bébé monstrueux! Mais il n'existe pas. Elle le voie chez moi, je le voie mais vous même si vous veniez, vous ne le verrez pas!*

Elle devait certainement être amnésique. Sinon, comment expliquer sa réponse et son état actuel ? A vrai dire, je ne m'en inquiétais pas trop. Du moins, jusqu'à ce que son Hadès s'exprime à travers sa bouche, comme l'avait fait le mien quelques instants pus tôt. Je compris aussitôt ce qu'elle voyait, à l'intérieur d'elle même, aux tréfonds de son esprit, mais je ne savais pas comment elle réagissait. Ni ce à quoi cela était du. Peut-être un souvenir déformé par les pires peurs de l'univers, ou une chose bien plus maléfique.
Je ne fis donc que la regarder. Je ne pouvais pas l'aider. La source de sa souffrance ne venait pas de son Hadès. Enfin, je n'en étais pas sûre, mais ce que je savais pertinemment, c'est que je ne pouvais pas abréger les souffrances de ce type. Pas celles du cœur, du cerveau, de la mémoire et des sentiments. Ces souffrances étaient d'un autre ressort, et je ne voulais pas m'y risquer. Je ne voulais plus. Je repoussai mes idées noires et je me concentrais sur l'état mentale de Lyo.
Pour l'instant, elle avait juste peur. Une peur que je trouvais impossible à éprouver. Peut-être souffrait-elle de phobie post-traumatique...? En tout cas, ce qu'elle voyait ressemblait à peu près à sa plus grande peur. Ou peut-être ce qu'elle semblait ressentir à mes yeux n'était que commandé par une entité beaucoup plus puissante... Mais bon, là, elle était simplement pliée en quatre, souffrant certainement intérieurement de grandes séquelles mentales.

- Comment tu te sens ?

Je ne souris pas, pour une fois. Je marquai un temps de pause.

- Les souvenirs sont parfois dangereux et peuvent créer des entailles ne pouvant être refermées. Je te conseille de laisser Alice te l'expliquer quand elle jugera bon de te le dire. Car si tu n'es pas prête, ça risque de te déchirer, de te consumer, de te détruire de l'intérieure, et ce n'est pas forcement ce que tout le monde veut...

Je la regardais se remettre doucement et j'attendis sa réponse, sa réaction, ou au moins celle de sa soeur.

Je me remettais doucement, je n'entendais presque rien. Mais yeux ne voulaient pas s'ouvrir mes mains étaient collé entre elle. Après une longue attente je réussie à articulé un mot.

"D'accord"

Mais Alice semblais en plus grande forme que moi et continua à parler, m'épuisant.

"Il se trouve qu'elle a peur d'un souvenir! Rigola-t-elle. Un petit bébé de fais peur ma pauvre... Dire que ça aurais pu être moi! Tu ne te souviens vraiment de rien?"

J'avais du mal à restais consciente, je ne me souvenais vraiment de rien avant mes huit ans, c'est vrai, mais et alors?

"Je ne te comprends pas moi, je sais ce qui c'est passé! En faite , lorsque tu es nais tu étais déjà un Akuma ! Et oui déjà!"

La surprise me fit légèrement bouger, j'entendais Alice rire.

"Mais comme père voulait me tuer, comme je te l'ai dit, j'ai envoyé notre "frère" dans le placard! Je l'ai vaincu! Mais un humain ne peut pas vivre avec deux hadès. Alors, tu es tombée dans le coma. J'ai réagi bien sûre, j'ai pris notre frère et me suis servie de lui, tu lui absorbes un peu, chaque jour, de sa vitalité pour rester en vie!"

Elle éclata de rire!

"Je te dis, car je voulais bientôt te le dire e toute façon , alors comme location se présentait..."

J'avais du mal à rester consciente, je me tournais en direction de Eris , priant pour qu'elle réagisse.